Histoire de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE diplômé INSCAE

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    Ranarison Tsilavo, diplômé de l’INSCAE, dirige actuellement Nexthope, une société influente dans le domaine technologique à Madagascar. Son parcours a été marqué par une collaboration suivie d’un conflit juridique avec Solo Andriam, le gérant majoritaire de CONNECTIC, où Ranarison occupait le poste de directeur exécutif. En tant qu’associé minoritaire et unique signataire des comptes bancaires, il gérait les opérations financières de CONNECTIC, incluant les transferts de fonds et la création des factures.

    Entre 2009 et 2012, CONNECTIC a transféré environ 1.047.060 euros à Emergent Network Systems, société française d’Andriam. Ces virements, officiellement pour l’achat de logiciels Cisco, ont permis en réalité l’acquisition de matériel pour CONNECTIC. Ranarison a lui-même signé les 76 ordres de virement et préparé les factures. Dans un email du 25 avril 2012, il a reconnu que les équipements livrés avaient une valeur de 1.321.125 USD et 297.032 euros, dépassant les montants transférés. Cependant, en 2015, il a porté plainte contre Andriam pour abus de biens sociaux, affirmant que ces transferts étaient illicites et préjudiciables à CONNECTIC. Cette plainte a abouti à la condamnation d’Andriam et à la saisie de ses biens, malgré des documents attestant la réception des équipements.

    Les liens entre Ranarison et Razananirina Bruno, commissaire aux comptes de CONNECTIC et président de l’INSCAE, ont suscité des questions sur une possible collusion dans cette affaire. Des soupçons de manipulation dans les transactions ont émergé, notamment l’utilisation de libellés pour logiciels sur les factures afin de contourner les contraintes douanières malgaches. Une semaine après le dépôt de la plainte de Ranarison, Andriam a été placé en détention à Antanimora sans enquête préliminaire, suite à un ordre du procureur général de la cour d’appel, qui a directement transmis le dossier à la police économique pour enquête, au lieu de passer par le procureur de la République, comme le requiert le code de procédure pénale malgache.

    Cette affaire met en lumière les influences et réseaux au sein de la justice malgache, faisant de Ranarison une figure controversée dans les milieux d’affaires.