RANARISON Tsilavo NEXTHOPE : Auteur des 76 Factures et Ordres de Virement de 1 047 060 €, Base de sa Plainte pour Abus de Biens Sociaux contre son Patron Solo, avec Reconnaissance de la Contrepartie Matérielle dans un Email du 25 Avril 2012

Jacques Randrianasolo réplique aux magistrats suspendus en disant que la loi doit être appliquée surtout à propos de la corruption – Midi madagasikara du 3 avril 2019

Corruption MadagascarJacques Randrianasolo réplique aux magistrats suspendus en disant que la loi doit être appliquée surtout à propos de la corruption - Midi madagasikara du 3 avril 2019

Le ministre de la Justice Jacques Randrianasolo a réagi face aux mouvements de contestation des magistrats de la Cour d’appel de Toamasina qui ont été suspendus et des syndicalistes des services des Domaines.

Sur une station privée de la capitale, le ministre de la Justice a été ainsi catégorique en disant que « la loi doit être appliquée surtout à propos de la corruption ». Il a ainsi cité le cas de Haja qui a bénéficié d’une mise en liberté provisoire par des magistrats de la Cour d’Appel de Toamasina. Or, cette personne est soupçonnée d’être à la tête d’un réseau de kidnappeurs. C’est ce qui a poussé le ministre de tutelle à suspendre les cinq magistrats de la Cour d’Appel de Toamasina. Ce qui n’a pas été goût de ces derniers qui entendent saisir le Conseil d’Etat.

Ultimatum. Le ministre de la Justice a également pointé du doigt le mouvement entamé par les syndicalistes des services des Domaines. « Ce n’est pas en menant une grève que le pouvoir va céder ». Notons que l’ultimatum de 72 h posé par ces syndicalistes a expiré, hier. Et que selon leurs explications, le pourparler avec les responsables n’a pas abouti, de ce fait ils vont enclencher un nouveau ultimatum de 72h, et ce dans le cadre de la libération de leurs collègues placés en détention préventive à Antanimora. Jugeant que le cerveau de cette affaire de vente illicite du jardin d’Antaninarenina et du terrain sur lequel se trouve la villa Elizabeth n’a pas été inquiété

.

Résolution. Toujours est-il que le ministre prétendu comme étant à l’origine de ces ventes illicites a déjà comparu devant le Pôle anti-corruption mais il s’est dit incompétent, le dossier relève plutôt de la Haute Cour de justice. Or, cette juridiction est déjà mise en place. En outre, elle ne peut pas siéger pour juger cet ancien membre du gouvernement sans l’aval de l’Assemblée nationale qui doit voter une résolution de mise en accusation contre l’intéressé. Affaire à suivre.

Recueillis par Dominique R. 

Check out our other content

Check out other tags:

Most Popular Articles