Aberrantes ! Les simples citoyens sont tombés des nues en entendant les explications du responsable de l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes, hier, à la suite de la destruction des preuves de corruption dans le cadre du concours d’entrée à cette école. Ce dernier a , en effet, affirmé que l’établissement avait besoin de la salle contenant les feuilles de copies pour expliquer le fait d’avoir brisé le scellé effectué par un huissier du Bianco. Rien n’explique cependant pas qu’une telle nécessité devait se faire par violation des lois. A cela s’ajoute l’incinération des feuilles de copies qui st qualifiée de « destruction de preuves » par les juristes. D’ailleurs, il a été surprenant que le ministère de la Justice soit muré dans le silence après cet événement scandaleux Rappelons que la semaine dernière, un huissier a brisé le scellé effectué à la porte de a salle contenant les feuilles de copies qui devaient servir de preuves dans l’enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco). Un bris de scellé qui aurait été effectué juste après la descent d’une délégation du ministère de la Justice au sein dudit établissement.
Pour sa part, la présidnte du Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM), Fanirisoa Ernaivo persite et signe : » il s’agit d’une destruction de pièces de procédures en cours qui relève d’une infraction ». A entendre ses explications, un bris de scellé nécessite une décision judiciaire qui proclame une levée de scellé. Ce qui ne fut pas le cas pour cette affaire de corruption à l’ENMG dont l’enquête n’a pas encore été close. Et ce magistrat de poursuivre que « nous exigeaons des explications de la part des rsponsables et qu’une enquêt soit ouverte pour déterminer qui sont les commanditaires de et acte ».