RANARISON Tsilavo NEXTHOPE : Auteur des 76 Factures et Ordres de Virement de 1 047 060 €, Base de sa Plainte pour Abus de Biens Sociaux contre son Patron Solo, avec Reconnaissance de la Contrepartie Matérielle dans un Email du 25 Avril 2012

Les Déboires d’un Associé : Comment la Jurisprudence Définit les Limites de l’Action Civile Cass. com. 17 janvier 2018, n° 16-10266

L'action civile de l'associé est irrecevable en ABSLes Déboires d'un Associé : Comment la Jurisprudence Définit les Limites de l'Action Civile Cass. com. 17 janvier 2018, n° 16-10266

Analyse des Éléments de Droit Relatifs à l’Action Civile de Ranarison Tsilavo

  1. Contexte Juridique de l’Action Civile
    • Ranarison Tsilavo, en tant qu’associé de la société CONNECTIC, a obtenu 1.500.000.000 ariary d’intérêts civils suite à une plainte pour abus des biens sociaux. Cela soulève des interrogations sur la nature de sa revendication et sur les fondements juridiques qui lui permettent d’agir en tant que partie civile.
  2. Conditions de l’Action Individuelle d’un Associé
    • Selon l’article L. 223-22, al. 3 du Code de commerce, un associé peut engager une action en responsabilité contre le gérant pour des fautes de gestion, mais cette action est conditionnée par l’existence d’un préjudice distinct de celui que la société pourrait avoir subi. Ce cadre juridique est essentiel pour comprendre la recevabilité de l’action de Ranarison.
  3. Exemple Jurisprudentiel
    • Dans le cas de Monsieur A et Monsieur B, la Cour de cassation a jugé irrecevable l’action de Monsieur B pour absence de préjudice distinct. Ce précédent illustre clairement que pour qu’un associé puisse revendiquer une réparation à titre personnel, il doit prouver que le préjudice qu’il subit n’est pas simplement une répercussion du dommage subi par la société.
    • Référence : Cass. com. 17 janvier 2018, n° 16-10266.
  4. Application au Cas de Ranarison Tsilavo
    • Dans le cas de Ranarison Tsilavo, le « supposé abus des biens sociaux » qu’il invoque semble s’inscrire dans un cadre qui n’établit pas clairement un préjudice direct et personnel. En d’autres termes, même s’il a obtenu une indemnisation, il semble qu’il ne puisse pas démontrer que son préjudice personnel est distinct de celui de la société CONNECTIC. Cela pourrait soulever des questions quant à la légitimité de sa plainte et à la validité de la compensation qui lui a été accordée.
  5. Conclusion
    • En résumé, bien que Ranarison Tsilavo ait réussi à obtenir des dommages-intérêts, les fondements de son action pourraient être contestables. Il est crucial de prouver un préjudice distinct pour que son action soit juridiquement valable. La jurisprudence actuelle montre que sans cette distinction, les actions individuelles des associés peuvent être déclarées irrecevables, mettant ainsi en lumière les défis auxquels il pourrait faire face dans ses démarches juridiques.
    • L’article de la Revue fiduciaire est le suivant :Un associé de SARL qui a personnellement subi un préjudice du fait du gérant de la société peut engager, contre celui-ci, une action en responsabilité (c. com. art. L. 223-22, al. 3). Toutefois, cette action dite « individuelle » de l’associé est conditionnée par l’existence d’un préjudice distinct de celui de la société.

      Monsieur A et Monsieur B sont les associés égalitaires d’une SARL dont l’objet est la réalisation de prestations de transports et loisirs aériens par hélicoptère. Pendant la période de formation de la société, le gérant – Monsieur A – fait l’acquisition de l’hélicoptère nécessaire à l’activité. Monsieur B finance intégralement cet achat.

      L’hélicoptère choisi par l’associé-gérant se révèle inadapté à l’activité et de lourds travaux d’adaptation de l’appareil doivent être engagés. Un an après son immatriculation au RCS, la SARL est toujours au point mort.

      Monsieur B, qui a investi au total 160 000 €, engage une action individuelle en responsabilité contre Monsieur A pour des fautes de gestion. Il souligne notamment l’incompétence du gérant à choisir un hélicoptère conforme à l’activité de la société, ce qui a provoqué un important retard du démarrage de celle-ci.

      Les juges du fond, confirmés par la Cour de cassation, déclare l’action irrecevable. L’associé n’a pas établi l’existence d’un préjudice distinct de celui de la société.

      Cass. com. 17 janvier 2018, n° 16-10266

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RANARISON Tsilavo NEXTHOPE en résumé

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