RANARISON Tsilavo NEXTHOPE : Auteur des 76 Factures et Ordres de Virement de 1 047 060 €, Base de sa Plainte pour Abus de Biens Sociaux contre son Patron Solo, avec Reconnaissance de la Contrepartie Matérielle dans un Email du 25 Avril 2012

1.047.060 € de Virements sans contrepartie pour Emergent Network, Mais Seulement 59.595 € de Bénéfices (2009-2012)

76 ordres de virement1.047.060 € de Virements sans contrepartie pour Emergent Network, Mais Seulement 59.595 € de Bénéfices (2009-2012)

l’incohérence des affirmations de Ranarison Tsilavo sur les virements de ConnecTIC à Emergent Network Systems :

  1. La logique du bénéfice théorique sans contrepartie :
    • Ranarison Tsilavo affirme que les 76 virements totalisant 1.047.060 euros, envoyés de ConnecTIC (Madagascar) à Emergent Network Systems (France) entre 2009 et 2012, étaient « sans contrepartie ». Cela signifie, selon lui, que ces sommes n’étaient pas liées à des achats de matériel, des services ou toute autre charge justifiant le transfert d’argent.
    • En suivant cette logique, si Emergent Network Systems a reçu cet argent sans contrepartie (c’est-à-dire sans achat ou dépense associés), alors les virements auraient dû apparaître comme du pur bénéfice dans les comptes d’Emergent. Dans un tel scénario, Emergent aurait enregistré un profit significativement élevé, puisqu’il n’y aurait eu aucune charge ou coût associé à ces entrées d’argent.
  2. La réalité des bénéfices faibles d’Emergent Network Systems :
    • Or, les bénéfices cumulés d’Emergent Network Systems pour la période 2009-2012 sont de seulement 59.595 euros, une somme dérisoire par rapport aux 1.047.060 euros transférés. Ce faible bénéfice suggère que l’argent transféré a été utilisé pour financer des dépenses ou des achats de biens, ce qui invalide l’idée de virements « sans contrepartie ».
    • Autrement dit, si Emergent Network Systems avait réellement reçu 1.047.060 euros sans avoir de charges correspondantes, ce montant aurait dû largement augmenter ses bénéfices. Le fait que cela ne se soit pas produit contredit la thèse de virements « sans contrepartie ».
  3. Le contrôle fiscal en 2012 :
    • En 2012, Emergent Network Systems a fait l’objet d’un contrôle fiscal. Si les transferts avaient été enregistrés comme des revenus sans justifications (sans achats ou charges associées), cela aurait déclenché des redressements fiscaux. Les auditeurs auraient relevé une anomalie, car un flux financier important sans correspondance en dépenses ou achats est un indicateur de revenu non déclaré ou d’activité suspecte.
    • Le fait qu’il n’y ait eu aucune correction ou sanction fiscale suite à ce contrôle indique que les autorités fiscales ont trouvé les opérations financières d’Emergent conformes. Cela renforce l’idée que les virements étaient bien liés à des transactions légitimes, et non à des mouvements financiers « sans contrepartie » comme le prétend Ranarison.
  4. La responsabilité de Ranarison Tsilavo :
    • En tant que directeur exécutif et signataire des virements, Ranarison Tsilavo avait non seulement le pouvoir mais aussi la responsabilité de s’assurer que chaque virement avait une justification, surtout pour une somme d’un tel montant. Si, comme il le prétend, il a signé les virements « à blanc » sans vérifier leur objet, cela constituerait une négligence importante.
    • De plus, le fait qu’il recevait chaque jour des mises à jour de trésorerie par l’intranet de ConnecTIC aurait dû le rendre conscient de ces flux de trésorerie, lui permettant de remarquer des anomalies ou de poser des questions sur les fonds transférés à Emergent.

En résumé :

  • La faible rentabilité d’Emergent Network Systems malgré des transferts élevés, combinée au contrôle fiscal sans redressement en 2012, suggère fortement que les virements avaient des contreparties (achats ou dépenses).
  • Les affirmations de Ranarison Tsilavo selon lesquelles ces virements n’avaient pas de contrepartie ne tiennent pas compte de cette réalité comptable et des conclusions du contrôle fiscal, rendant sa défense difficile à soutenir.

Ainsi, Ranarison ne peut raisonnablement se décharger de sa responsabilité en prétendant qu’il ignorait les implications des virements, car tout indique qu’ils n’étaient pas « sans contrepartie » comme il le prétend.

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE en résumé

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